05/05/2015

UN PEU D'AMOUR...

  Voilà bien des mois que je n'avais pas édité un éditorial en ce saint lieu de la liberté cinéphagique débridée. Et c'est avec grand plaisir que je me tourne à nouveau vers vous, mes chers internautes ; bien tardivement d'ailleurs, je le regrette. Mais comme le dit si bien le vieil adage : « mieux vaux tard que deux tu l'auras ». 
Alors, je sors de mon silence et je me sens prêt à reprendre en main la plume ou plutôt le tapotage frénétique des touches de clavier. Et comme je n'ai vraiment, mais alors vraiment, aucune envie de perdre mon temps à tirer sur l'ambulance Marvel Studios/Disney/Nyarlathotep, alors je vous adresse quelques petites nouvelles de « Nous », le collectif du Buddhist Dwarf. En ces temps douloureux où la moindre bouse tent-pole estampillé « fun » fait des millions de dollars de recettes sans avoir à craindre la moindre concurrence, ça nous fait comme une belle petite bouffée de fraîcheur printanière... 

        Mon précédent éditorial pourrait vous être à nouveau livré ici sans vergogne mot pour mot. On n'est pas prêt de changer la ligne directrice du site que cela soit dit. Jadis, ce qui nous fait une belle paye de jours, je me suis servi d'un prétexte bidon (à savoir : feindre d'être menacé par Slobodan, terroriste serbe de métier) pour ouvrir un énième blog consacré au cinoche. En ces vertes années, il était de mon devoir de présenter comme il se doit nos modestes activités avec le ton candide de la douce brebis trottinant dans les frais pâturages. Un an et demi plus tard, à force de se tester, on a fini par trouver notre petit rythme de croisière sympathique, un peu sporadique certes, mais toujours volontaire. Car l'avantage de ce blog est d'être passionné, accueillant, sans prise de tête et surtout collectif. Sans savoir exactement quelle serait la direction de l'engin, qu'à cela ne tienne : on tente. 

Ce qui compte, c'est l'élan – Chris Marker


Hey, coucou !
  Tout ne relève certes pas de l'excellence, évidemment, même si tout n'est qu'une question de goût. L'habillage du site reste ce qu'il est : celui d'un blog ; les images sont souvent trop présentes ; les couleurs sont criardes ; les arguments ne sont pas toujours étayés ; le ton est parfois trop personnel et grossier ; ça manque d'humour ; ça manque de sérieux ; c'est trop léger ; c'est trop lourd, etc... je pourrais encore aligner longuement les critiques diffuses et souvent contradictoires qu'a suscité notre joyeux bazar. Au royaume du DWARF, il y a peut-être à boire et à manger mais ce qui compte le plus, c'est l'élan et non la triste objectivité pompeuse et illusoire de ceux qui ménagent trop la chèvre et le chou ou la pédanterie élitiste et sectaire. 

  Cela dit, je tiens à souligner le mérite et le talent des quelques rédacteurs, fidèles parmi les fidèles, que je remercie très chaleureusement d'insuffler de la vie entre ces murs virtuels et de garnir régulièrement la page Facebook du blog : Charlotte, Roland aka Francis Hustler, Red_Fox et son pote Bob Coolidge. Je tiens aussi à remercier ceux qui participent plus occasionnellement et même ceux qui ont dû quitter le navire en cours de croisière. Et je tiens enfin à introduire (au sens figuré cela s'entend) Jean-Baptiste, nouveau membre  haut en couleur et déjà prolifique. Il nous réserve une flopée de critiques tout à fait subjectives et certainement d'un bon goût bien placé. A noter que, très prochainement, vous pourrez lire les nouvelles aventures de Charlotte au festival de Cannes 2015... 

  Quant à votre serviteur, il promet de donner plus souvent de ses nouvelles... Car venir écrire en ces lieux est important. C'est une manière comme une autre de faire luire l'essence même du cinéma : l’interaction entre le spectateur et le filmSans cela, le septième art n'en serait certainement pas un. 

MUMU

1 commentaire:

  1. Et ben moi je dis, yeah baby! Le DWARF élargit le cercle de ses amis (au sens figuré cela s'entend), et c'est très bien!

    RépondreSupprimer