20/01/2017

LE BILAN 2016

      Veuillez nous excuser pour le retard certain en ce qui concerne nos "tops/flops" respectifs, mais nous sommes passés maîtres dans l'art du suspens. Quoiqu’il en soit, nous revenons tous pour vous fournir nos coups de cœur, nos déceptions, nos vibrations et nos dégoûts cinématographiques de l’année 2016, tout en vous souhaitant d’autres coups de cœur, déceptions, vibrations et dégoûts pour l’année 2017. Bien que très souvent subjectifs, nous nous efforçons d’avoir des avis (quasi) objectifs (du moins nous le voulons de toutes nos forces), pour vous satisfaire, même si certains d’entre eux peuvent vous heurter. Sachez que le cinéma est avant tout une affaire de goût avant d’être une affaire de réflexion.




      Nous sommes humains, mais pour ainsi dire, passionnés. Donc laissez-vous transporter par nos écrits. Riez, soyez émus, soyez d’accord ou non, réagissez, agissez. Comme nous devons toujours le faire dans la vie. 



       Surtout, restez curieux et alertes !

(Merci M.W-N pour l'introduction... Le rédacteur n'a pu introduire lui-même car il a un rhume.)


15/01/2017

ANALYSE/CRITIQUE : QUELQUES MINUTES APRES MINUIT (A Monster Calls - Juan Antonio Bayona - 2017)

LA QUATRIÈME HISTOIRE
Après Simon


   L'Orphelinat, autre film de Bayona, s'ouvrait déjà sur un réveil soudain, agité par un rêve perturbé. Ce film-ci commence par un cauchemar, et montre très vite sa créature, passé l'heure solennelle de minuit. La nuit, les rêves fourmillent, féeriques ou sombres. C'est le moment où Conor s'installe au bureau de sa chambre et dessine, musique sur les oreilles. Le crayon attend, sur la page blanche, une nouvelle inspiration. Devant lui, affichés sur le mur, ses nombreux dessins, qu'on aimerait prendre le temps d'observer un à un : un œil ici, un étrange personnage là. Sa fenêtre est ouverte. Au loin, un arbre majestueux, et la silhouette d'une église. La fenêtre ouverte, déjà l'échappée.
Et puis sonne minuit et quelques, et soudain un monstre, sortant ses bras des racines de l'arbre. Il vient du cimetière, on l'aperçoit depuis la chambre : déjà, il est drôlement marqué, il vient presque d'apparaître avec sa propre définition, et déjà il est lié à Conor. Il va faire trembler le sol, casser tout un pan de mur de la maison, mais la mère endormie du garçon ne s'est pas réveillée ? Quand même ça fait beaucoup de fracas... Non, seul Conor le voit.