26/11/2013

DEUX EN UN

Vois-tu Tuco, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui attendent Rambo 1 & 3 ce soir sur D8 et ceux qui préfèrent Bambi. 

Nous, on aime les deux : 


Source : The Zooom


23/11/2013

UN MEME, UN JOUR

Et walhalla du boudin !


n-b : avec l'aimable participation de Marcel Gotlib

18/11/2013

CINEMA TOTAL : BLADE RUNNER

LE TRANSMEDIA DU XXème




Quand on souhaite parler de Blade Runner se pose la question de la pertinence de notre propos. Sorti en 1982, puis en 1992, puis en 2007, ce classique de la SF a été décortiqué, disséqué, analysé, encensé, critiqué, porté aux nues et parfois regretté par ici, par là et surtout un peu partout. C’est pourquoi il ne s’agit pas là d’établir une critique d’un film sur lequel tout a probablement déjà été dit, exercice à la vanité rédhibitoire. Non, à l’heure d’internet et des balbutiements babelesques de ce que l’on nomme transmedia, il nous apparaît plus intéressant de prendre de la hauteur pour s’offrir une vue d’ensemble sur une œuvre bien plus vaste qu’il n’y paraît.

13/11/2013

ANALYSE / CRITIQUE : TAKE SHELTER (Jeff Nichols - 2011)

RÉAPPRENDRE A SORTIR

        Take Shelter emprunte la poésie des plus belles idées d'un cinéma intelligent et métaphorique.

Auprès de sa femme Samantha (Jessica Chastain) et de sa fille sourde muette Hannah (Tova Stewart)
Curtis LaForche (Michael Shannon) trouve refuge
     Tout d'abord, avec cette idée de figurer le confiné par le spectaculaire. Les plus beaux films de Shyamalan ont trouvé leur pendant, en particulier Signes. Dans ce film, la famille de Merrill (Mel Gibson) est mise à mal par des éléments extérieurs qui agressent leurs champs, puis leur maison. En miroir, dans Take Shelter, la famille de Curtis est confrontée à une tempête.

10/11/2013

CRITIQUE : SNOWPIERCER - LE TRANSPERCENEIGE (Bong Joon-ho - 2013)

ET ROULE LE NAVIRE

W. IS RULING


Parcourant la blanche immensité
D'un Hiver éternel et glacé
D'un bout à l'autre de la planète
Roule un train qui jamais ne s'arrête


04/11/2013

ANALYSE / CRITIQUE : MUD (Jeff Nichols - 2013)

IL FAUT UN MOTEUR !

Matthew MacConaughey dans le dernier film de Jeff Nichols

« On trouve de tout dans la rivière. Des trucs chers parfois. Il faut savoir quoi laisser filer. » 


    Cette phrase, prononcée par le personnage joué par Michael Shannon, l'homme-tempête fantastique de Take Shelter, précédent film du réalisateur, nous donne le bon chemin de lecture du film. De chemin(s) il est question dans Mud, accompagné du sous-titre « sur les rives du Mississippi » pour la version française, un sous-titre pour une fois bien vu car il relie l'homme et le lieu. Et en effet, le lieu fait l'homme dans ce film, et l'homme fait du lieu son chemin, son identité.
      Le Mississippi donc,un pan de fleuve qui impose sa beauté évidente avant que le titre du film s'affiche.
    Ellis et Neck vont faire la connaissance de Mud, réfugié sur une île. Ce dernier revient sur les lieux de son enfance.


01/11/2013

DES RAISONS DE (PARFOIS) PRÉFÉRER LA VF

Une bonne VF vaut mieux qu'une mauvaise gégène


     La version française d'un film est à sa version originale ce qu'est le sucre au café, le jus de fruit à la blanquette de veau, la douche à la fellation ou encore les leggings au respect de la dignité humaine : une impardonnable faute de goût qui dénature tout le sel de sa forme originelle. Qui peut prétendre juger du contenu d'un dialogue ou des qualités d'un comédien lorsque sa prestation est biaisée – quelques fois magnifiée – par un tiers, un prisme par le truchement duquel la réalité ne saurait que s'en trouver altérée ?
    Chère lectrice, cher lecteur, je sais tout cela et même, je le défends, je le proclame haut et fort, poursuivant de mon ire implacable ces hérétiques onanistes, païens masturbateurs, bougre d'infidèles et blasphémateurs sodomites, tailladant avec des lames de rasoir rouillées la plante de leurs pieds renégats que j'asperge ensuite abondamment de jus de citron pour leur passer l'envie de recommencer avant longtemps.
      Oui mais voilà, ne nous voilons pas la face, au risque de n'y plus rien voir, mais également afin de savoir raison garder : les originales versions parfois procurent de pervers plaisirs qu'ils nous seraient dommage de bouder. Dressons ici une brève – et certes non-exhaustive – listes des raisons recevables dans les cas où, exceptionnellement, le recours à la VF ne sera pas puni de mort.