31/12/2015

LE BILAN 2015

Cette année, le DWARF ne sera pas en retard pour livrer son bilan de l'année 2015. Vous pouvez ainsi retrouver les goûts et les couleurs de nos contributeurs sous forme de listes ou d'articles plus ou moins étoffés. Il y aurait tellement à dire et à développer sur chaque, mais comme la fin d'année arrive à grand pas et qu'on a vraiment plus le temps pour discutailler, venons-en à l'essentiel. Et on en reparlera en 2016 si le cœur nous en dit. 

Tout de même, si on devait dénicher un dénominateur commun dans toutes ses listes (et si je me laissais envahir par un peu de mauvaise foi et surtout de mon amour incommensurable pour ce réalisateur), ce serait cette formule :


 "MERCI GEORGE MILLER" 

Cette déclaration revient en effet à plusieurs reprises à travers les différents avis et le dernier film du réalisateur australien Mad Max - Fury Road figure en pole position des meilleurs films de l'année 2015. Le Dwarf prouve, une fois de plus, son éclectisme puisque ce film fut assez fraîchement accueilli par Roland à l'époque de sa sortie (cf. critique de Francis THE Hustler). 
N'est-ce pas là le signe qu'un grand film doit diviser les avis pour mieux régner dans les débats enflammés... et pour rester graver dans les mémoires ?

Place sans plus tarder à Red_Fox, Charlotte, Roland, Bob Coolidge, Jean-Baptiste, M.W-N et à bibi (enfin Mumu, donc moi). 

RED_FOX


TOPS 2015 (ou presque) :


1 - Mad Max : Fury Road (George Miller)
On oublie Le Dôme du Tonnerre et on recommence. Magistral, maîtrisé de bout en bout, rien à enlever à part des flashbacks sans grand intérêt et dont le traitement visuel fait pouffer. Cet opus nerveux et survitaminé réussi à créer un personnage féminin qui marquera le cinéma (impeccable Charlize Theron en Impératrice Furiosa) et parvient à ne jamais perdre le spectateur dans sa déferlante d'action. Merci George Miller.
2 - Fury (David Ayer)
Sortie en 2014 ok, mais je ne l'ai vu qu'en 2015 donc ça compte (ndr : mouais, ça va parce que c'est toi). Une excellente surprise que ce film réalisé par David Ayer, scénariste de l'oscarisé Training Day. Les acteurs sont au poil et se dégage du film quelque chose de viscéral. Ça sent la botte en cuir pas propre, le renfermé style boîte de conserve teutonne et la graisse de moteur. Quelques séquences d'anthologie en sus.  





3 - Birdman (Alejandro Gonzalez Inarritu)
Que dire qui ne l'ait déjà été ? Un véritable pari de metteur en scène au summum de sa forme et dont le prochain film (The Revenant) s'annonce déjà une mandale dans les ratiches. Iñárritu maîtrise totalement son style et son cinéma. La maturité a du bon.

4 - L'Affaire SK1 (Frédéric Tellier)
Il est bon que le cinéma français rappelle qu'il est pourvu de grandes qualités. Un film noir maîtrisé et non dépourvu de subtilité au point de créer une certaine empathie avec Guy George en montrant ce qu'un tueur peut receler de plus humain et parvient même parfois à nous faire douter de sa culpabilité. Le spectateur piétine comme les enquêteurs et finit par faire face à des pulsions insondables.





5 - Ted 2 (Seth MacFarlane)
Plus abouti que le premier et toujours au niveau pour ceux qui goûtent l'humour d'un McFarlane en pleine forme. Le caméo de Liam Neeson est simplement parfait (ne pas rater la scène post générique pour en profiter totalement).







    FLOPS 2015 :

    1 - Avengers : L'ère d'Ultron (Joss Whedon)
    Pffff...
    2 - Babysitting 1 & 2 (Nicolas Bénamou)
    Une purge.







    3 - Le Tournoi (Elodie Namer)
    Pas grand-chose à dire sur un film qui essaie de faire passer les tournois d'échec pour un truc de jeunes déglingos partouzeurs ultra rock'n'roll et passe à côté de son sujet à force de clichés et de twists tout nazes. Pas de chance, j'avais regardé La diagonale du fou la semaine précédente. Un autre niveau, clairement.
    4 - Les Minions (Pierre Coffin)
    ...
    ...
    ...
    ...
    ...
    ...


    5 - Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? (Philippe de Chauveron)
    Jamais drôle, toujours raciste sous couvert d'une ouverture d'esprit qui casse les clichés et tombe en plein dedans. Scénario ultra convenu et prévisible. Montage dégueu, écriture dégueu. Bleeeeuuuragh.









    ROLAND (aka Francis Hustler)


             "Une belle année de merde, remplie de Kev Adams et de héros Marvel ! C'est ça le cinéma !" 
    Roland, décembre 2015

    TOPS 2015 :


    1 - Sea Fog : Les Clandestins (Shim Sung-bo)
    Une fois de plus, la Corée du Sud nous balance un film coup de poing, à couper le souffle. Un véritable thriller social comme le vieux cinéma européen n'en fait plus. D'ailleurs c'est le premier long du réalisateur, qui auparavant avait juste écrit le scénario de Memories of Murder. Voilà voilà.
    2 - Sicario (Denis Villeneuve)
    Tension incroyable. Réalisation exceptionnelle. Casting de haut vol. Un Denis Villeneuve grand cru.








    3 - Vice Versa (Pete Docter)
    Le meilleur Pixar (avec Toy Story 3). Point.

    4 - Un Français (Diastème)
    Certes le film est maladroit, manque par moment de punch, mais bordel voir un réalisateur FRANÇAIS traiter des maux de la société FRANÇAISE en cette période, cela mérite largement sa place dans mon top 5.


    5 - Birdman (Alejandro Gonzalez Inarritu)
    En plus d'une mise en scène virtuose, le grand retour de Julien Lepers.








    MENTIONS SPÉCIALES : 
    Mission impossible : Rogue nation (Christopher McQuarrie)
    La Bataille de la Montagne du Tigre (Tsui Hark)
    Foxcatcher (Benett Miller)
    Star Wars : Le Réveil de la Force (J.J. Abrams)


      FLOPS 2015 :


      1 - Metal Gear Solid V : The Phantom Pain (Hideo Kojima)
      Quoi ? Comment ça ce n'est pas un film ?
      2 - Jupiter Ascending (Lana et Andy Wachowski)
      Parce que je suis la reine de l'univers, je nettoie les chiottes.







      3 - Les 4 Fantastiques (Josh Trank)
      Encore plus mauvais que le Roger Corman. Pour le coup, c'est balèze !
      4 - Les Chevaliers du Zodiaque : La Légende du Sanctuaire (Keichi Sato)

      Un film digne de ses graphismes niveau PS2. Même en 4K, ça doit être dégueulasse
      5 - Ex-aequo - Avengers : L'ère d'Ultron (Joss Whedon)
      Un bel étron bien fumant.




      5 - Ex-aequo - Terminator Genisys (Alan Taylor)


      I can't move, I can't act
      Just think about Jay Courtney is the way I shit.








      Prix Bernard Henri-Lévy : 
      Robin des Bois : La Véritable Histoire (Anthony Marciano)



      BOB COOLIDGE


             Le poète érudit mais non dandy du DWARF livre ses préférences en matière de cinéma. Comme il préfère se distinguer vis à vis de ses camarades, il se penche sur des films anciens découverts ou re-découverts cette année. Ces séances de rattrapage en quelque sorte... 


      TOPS 2015 (ou pas) :


      1 - Martin Scorsese (Catherine et Charles Scorsese)
      C'est une année de célébration de l'œuvre du maître et ça a été l'occasion de voir ou revoir certains de ses films les plus iconiques. En vrac cette année : Le Temps de l'Innocence (Cf. critique), New-York New-York, Le Loup de Wall Street (Cf. critique de Roland), Taxi Driver, Les Affranchis,…
      Même quand il fait un film moyen, c'est toujours des miles au-dessus de la moyenne. 
      2 - Love Actually (Richard Curtis)
      Découvert en retard et par hasard mais c'est comme ça. Un petit bijou de film anglais qui maîtrise les codes de la romcom comme rarement. Casting quatre étoiles, écriture au cordeau et malgré la dimension chorale, les personnages ne sont jamais laissés de côté. On essaie souvent vainement de faire la même chose en France. Ça fonctionne rarement.






      3 - Vanishing Point (Richard Sarafian)
      C'est la découverte de l'année dans la rubrique "séance de rattrapage". Rien à redire qui n'ait été écrit dans cet article : lien vers ladite séance

      4 - Alien, le 8ème Passager (Ridley Scott)
      J'ai regardé à nouveau les trois premiers opus de la franchise. Le film de Ridley Scott est sans conteste le plus réussi de tous. Maîtrisé et suffocant. Une écriture impeccable. Une mise en scène tout aussi réussie. Incontournable.


      5 - Mississippi Burning (Alan Parker)
      Très bon Alan Parker et très grands comédiens (Hackman et Dafoe en tête). Un film essentiel sur une période sombre de l'Amérique dont les relents sont plus que présents encore aujourd'hui.









        FLOPS 2015 :

        "Bob n'est qu'amour pour le cinéma et a décidé de ne pas s'abaisser au niveau de la fange miasmatique qui constitue le lit douillet des autres rédacteurs du Buddhist DWARF. Pas de flops donc."





        CHARLOTTE


                Sans transition, nous enchaînons avec la sélection de Charlotte. Notre chère contributrice brise la règle traditionnelle des listes top/flop pour livrer une réflexion sincère sur les "petits" films trop souvent noyés sous les grosses productions. Une pensée une fois de plus personnelle et nécessaire... 

                Il faut aller au cinéma. Il faudrait que les gens y aillent, pour bien faire, au moins une fois par semaine. Pour qu'ainsi, ils voient des films suffisamment variés et différents et pas que le nouveau volet d'Avengers ou le nouveau Kev Adams. On peut les voir aussi, ces grosses productions, on peut les aimer, c'est aussi mon cas (enfin euh pas Kev Adams). Mais il y a tout un tas d'autres films qu'on voit moins; moins placardés dans les rues, pas en prime time le dimanche soir sur les grandes chaînes, moins de promo, pas du tout de produits dérivés cachés dans les menus Best of de vous savez qui. Ils n'arrivent pas à franchir le cap du "connu pour le grand public", et restent seulement réservés à des cinéphiles de l'ombre, nombreux, mais encore en minorité.
                Et pourtant... ! Je suis convaincue que ces films (ceux de mon top, mais d'autres aussi tout aussi beaux, et ceux que je n'ai pas vu) auraient la capacité de changer les gens. Leur regard, leur façon de penser. Un film sincère enrichit l'horizon de la personne qui le voit; derrière la fiction, elle y trouve des choses personnelles et des choses qui appartiennent à notre réalité collective. Ces films ne sont pas réservés à un public particulier. Tout le monde est en capacité de les voir et de les ressentir.
              Notre paysage télévisuel serait alors différent. Ces "petits" films grandiraient et deviendraient un des sujets de conversations préférés, qui feraient en arriver d'autres. Bien sûr, le cinéma ne peut pas changer le monde. Mais il peut le nuancer. Il peut le retranscrire, le clamer haut et fort, le faire grandir. En réfléchissant à mon top de l'année, j'avais plusieurs films en tête, en me disant qu'au contraire de l'année dernière, ils n'avaient pas forcément de liens entre eux. En fait si : plus que des films, ce sont des actes forts, des odes à la liberté, des sujets et des personnages profondément actuels. Ils sont politiques dans le sens étymologique du mot : de polis, « qui concerne le citoyen ».

               Si ce qui arrive à Alain dans Les Cowboys n'arrive pas à la plupart des gens, sa quête effrénée pour retrouver sa fille prime sur tout : les territoires que lui puis son fils vont traverser ne nous sont pas toujours familiers, et outre une langue étrangère, c'est le monde qui parfois est difficilement traduisible. Ce qui est à l'écran plus que tous ces questionnements qui nous dépassent et auxquels nous n'avons pas de réponse, c'est un homme, dans sa plus entière individualité. Puis son fils, à sa suite. D'ailleurs dans le montage cannois (disparus pour la sortie en salles), leurs prénoms étaient inscrits en gros à l'écran tout au long de cette quête, comme une sorte de point d'affirmation de l'individu dans cette histoire. Et dans cette sphère familiale, le monde extérieur va s'immiscer, d'autres êtres vont s'y joindre, et cette route esquissée pendant tout le film va grossir, grossir. Une route comme la vie. Rien n'est simple, rien n'est seulement noir ou seulement blanc. J'ai mis en numéro 1 l'homme, celui qui est, celui qui devient, celui qui rencontre, celui qui cherche.

             A l'heure où l'on bombarde les gros films pop corn, les démultipliant en prequel, spin off, remakes..., il faut que tous ces « petits films d'hommes » en marge deviennent aussi grands. Qu'on ne les laisse pas aux mains de l'indifférence, et, plus grave, de l'incompréhension. Que La Belle saison ne soit pas interdit même seulement dans une ville sous prétexte de choquer (c'est une HISTOIRE D'AMOUR, attention choc), que Much Loved n'ait pas autant de mal pour sortir dans son pays. Qu'on ne laisse pas son actrice principale se faire tabasser. Que Dheepan soit compris pour ce qu'il est, avant les discussions de prix mérité ou pas : une mise en valeur d'individus dans leur complexité et leur lutte.
               On se doit d'entendre ces films, dans leur particularité, pour qu'ils nous fassent réfléchir sur notre monde à nous. Et tant mieux si l'on n'est pas d'accord avec eux. Ces films sont des discours. Nous avons tous besoin d'une bonne dose de discours, pour qu'il n'y en ait pas un qui prédomine. Ils sont des regards, subjectifs, multiples, contradictoires, homogènes. Si nos yeux les rencontrent, j'ai la naïveté de croire que des choses vont forcément se déclencher. Des lieux vont s'agrandir, des portes vont s'ouvrir.

              C'est pourquoi, pour cette année 2015, j'aimerais garder en tête et comme promesses d'avenir, ce long chemin que parcourent un professeur et un banni dans Loin des hommes – et tout près du cœur aurais-je envie d'ajouter-, s'étant trouvés à deux et refusant le combat que se font les autres alentours. J'aimerais garder ce mur qu'escaladent avec ruse les jeunes sœurs de Mustang. Je voudrais me souvenir de l'écho avec lequel joue Johnny en espérant une réponse de ce paysage familier filmé dans Les Chansons. J'aimerais garder l'équilibre que trouve Adama sur la poutre du gymnase lors du cours de sport, et son regard face caméra dans le plan de fin de La Vie en très :-) grand. Je continuerais de penser que toujours, nous pourrons libérer les étoiles de leur prison, comme la petite fille du Petit Prince, et que ce ne peut pas être seulement qu'une image de conte d'enfant.

             Enfin, je réitère mon conseil d'aller au cinéma aussi souvent que possible pour une autre raison : un beau film embellit la vie. Et croyez-moi, vous seriez bien malheureux de vous en passer.

        LES PALMES DE LA BEAUTÉ 2015 :

        1 - Les Cowboys (Thomas Bidegain)

        2 - Les Chansons que mes frères m'ont apprises (Chloé Zhao)








        3 - Mustang (Denis Gamze Ergüven)


        4 - Loin des Hommes (David Oelhoffen)



        5 - Ex-aequo - Le Petit Prince (Mark Osborne) 




        5 - Ex-aequo - La Vie en grand (Mathieu Vadepied) 











         MENTIONS SPÉCIALES : 
        Dheepan (Jacques Audiard)
        Le dernier Coup de marteau (Alexis Delaporte)
        Mon Roi (Maïwenn)
        Birdman (Alejandro Gonzalez Inarritu)
        It Follows (David Robert Mitchell)
        Victoria (Sebastian Schipper)
        Loin de la foule déchaînée (Thomas Vinterberg)
        Hunger Games : La Révolte - partie II (Francis Lawrence)
        La Belle Saison (Catherine Corsini)
        Much Loved (Nabil Ayouch)
        Spartacus et Cassandra (Ioanis Nuguet)




        JEAN-BAPTISTE


                Note "pré-load" du rédacteur : 2015 fut une très belle année merdique... Sur tous les plans... Mais ne parlons ici que de cinéma. Bon, puisqu'une image est plus parlante, voici ce que je pense de cette année :


                 En regardant le TOP/FLOP de mes camarades, je constate que la part belle est au cinéma américain. Normal, c'est celui qui nous domine tous. Mais, en espérant changer un peu l'air nauséabond et complexement (si si ce mot existe) foireux de cette année cinématographique, voici mon petit TOP / FLOP-FLOP (bruit du caca qui tombe dans la cuvette).


        LOAD - TOPS (sans ordre hiérarchique) :


        1 - Les Optimistes (Gunhild Westhagen Magnor)


        Ce film fait du bien, ce film est un médicament.

        Nous sommes avec elles, nous voulons qu’elles gagnent le match, nous voulons vieillir comme elles. Et, ce n’est pas de l’empathie gentillette molle du genou. C’est de la vie à l’état brute que nous prenons en pleine poire !

        2 - Mad Max : Fury Road (George Miller)
        Je suis un méga fan de Miller. Et du dernier Mad Max qui possède vraiment des cojones. Faire un Mad Max sans Max au premier plan parfois. Sans parole parfois. Et critique du fanatisme ! Et vivent les femmes !




        3 - La Loi du Marché (Stéphane Brizé)


        4 - Taxi Téhéran (Jafar Panahi)









        5 - La Labyrinthe du silence (Giulio Ricciarelli)










          RELOAD - FLOP-FLOP :



                   Afin de présenter son flop de l'année, Jean-Baptiste avait choisi de l'illustrer à l'aide d'authentiques images de défécations. Vu l’écœurement que les susdits étrons (visionnés d'autant plus pendant mon petit-déjeuner) m'ont suscité, j'ai préféré à mon grand regret les censurer. Je préfère ainsi réduire la liberté d'expression fécale pour préserver la sainte lisibilité de notre liste et surtout la santé mentale et gastrique de nos chères lectrices et lecteurs les plus sensibles (et non scatophiles). Néanmoins pour me faire pardonner, voici ce qui résume, de la façon la plus douce possible, le fond de la pensée de Jean-Baptiste concernant ses flops :



          1 - Star Wars 7 : Le Réveil de la Force (J.J. Abrams)

          La force de l'étron par Jojo Abrham Lincoln








          2 - Presque tout Hollywood (Cf. ma descente aux enfers, pour les plus courageux)
          Presque tout est à jeter, si on ne veut pas finir décérébré.






          3 - Presque tout le cinéma français (grand public)
          J'ai mal à ma culture...
          4 - Les Profs 2 (Pierre-François Martin-Laval)

          Voir ligne précédente

          5 - Le cinéma de genre (Horrifique et un peu de S-F, cf. mon flop 1)
          Insidious 3, Sinister 2 et j'en passe... 







          CONCLUSION :


          Sans déc, j'ai l'impression que nous sommes considérés par ces faiseurs de films de merde comme... another brick in the wall.



          M.W-N


                  Si Jean-Baptiste est descendu aux enfers cet été (cf. article), M.W-N a grimpé les montagnes jusqu'aux cimes de l'Everest. C'est tout son périple qui nous est retracé ici, sous forme de top/flop, pris à rebours vis à vis de la coutume.


           FLOPS 2015 :

          5 - Into The Woods (Rob Marshall)
          L'année 2015 a pris un démarrage en côte très difficile.  J'ai bien cru redescendre aussi vite que je n'aie pu parvenir au début de cette montée himalayenne. Into the Woods n'est pas passé à côté de cette machine infernale (big up Cocteau !) en nous offrant du réchauffé sorti d'un micro-ondes d'1m80 et de 340 kg (taille du premier micro-ondes en 1953). En 2015, ce n'est plus révolutionnaire. Ce film se veut être un fan-service de certains films Disney et ne sert que de publicité (inutile) à cette industrie. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack (et le haricot magique) et Raiponce sont représentés encore une fois sans intérêt aucun, l'histoire étant un rajout facultatif et comprenne qui pourra… Johnny Depp présent dans toute la bande annonce fait un passage éclair de quatre minutes chrono en loup (peut-être un de ses meilleurs rôles du moment soit dit en passant) et Meryl Streep toujours dans la tournée de Mamma Mia nous reprendrait presque Dancing Queen en jetant des sorts. 
          4 - ex-aequo - En Route ! (Tim Johnson) / San Andreas (Brad Peyton)
          Puis, l'année 2015 a failli me faire descendre en enfer, moi qui voulais à tous prix parvenir au sommet telle une sherpa. Vient le moment de faire un choix crucial entre deux films sortis à un mois d'intervalle qui m'ont viscéralement énervée : En route ! (15 avril 2015) et San Andreas (27 mai 2015). Après mûre réflexion, je laisserai tranquille En route !, film ô combien affligeant (ne commencez pas à faire des fautes de vocabulaire sans jeux de mots ! Prenez exemple sur Le Prince de Motordu sinon…) mais du moins à peu de choses près « touchant » pour les enfants… Par conséquent, je vais m'atteler à San Andreas qui appuie sur le sensationnalisme et sur la désensibilisation de la violence. Ce n'est pas le seul mais au bout d'un moment, il faut comprendre que l'utilité cinématographique de ce genre de navets a du mal à dépasser la cheville de Napoléon (c'est dire). Truffé de clichés : le chinois super intelligent meurt dans les premiers, la femme en détresse (pas totalement, elle a le temps de boire une coupe de champagne) attend les secours de son super héros de mari (riche, beau, belle voiture), les immeubles s'effondrent les uns après les autres comme des quilles, les personnes tombent une à une comme des dominos, ce film est déshumanisant et relève du sensationnalisme mais aucunement de la sensation.  


          3 - Les Minions (Pierre Coffin)
          8 juillet 2015, l'hécatombe me pend au nez. La sherpa que je suis n'a plus de vivres. Les Minions arrivent pour notre plus grand désarroi. Le sous-titre que j'aimerais donner à ce film : Comment passer de personnages emblématiques et attachants à des personnages sirupeux et horripilants ? Ce film est une succession de saynètes infâmes. 





          2 - Le Tout Nouveau Testament (Jaco van Dormael)
          Tiens, comme dans Le Tout Nouveau Testament (sorti le 2 septembre 2015). Rajoutons que Catherine Deneuve ne sait pas pourquoi elle est là et rit à moitié lors de sa scène d'amour avec le gorille, que Benoît Poelvoorde remplit à merveille le stéréotype de l'homme tyrannique et que Yolande Moreau se débrouille bien dans le lieu commun de la femme au foyer qui voit des fleurs dans le ciel…






          1 - Belles Familles (Jean Paul Rappeneau)
          Ah ! sinon Belles Familles tient son lot de bêtises égalementCette pourriture est la première en partant de la fin et pourtant, elle n'est pas assez attachante pour être Le Cancre de Prévert… Le film n'a aucun intérêt à part peut-être nous dire qu'être riche c'est génial, que la fidélité c'est nul et que sortir avec un gars plus âgé c'est stupide mais sortir avec un autre gars plus âgé c'est mieux, que la fille doit être belle et montrer ses fesses (Marine Vacth ne change pas beaucoup de registre depuis Jeune et Jolie d'Ozon), que les asiatiques doivent sortir avec les asiatiques, que s'énerver en plein concert c'est normal… Le film est moralisateur mais n'a aucune morale, c'est chouette !





          TOPS 2015 :



          5 - Ex-aequo - Marguerite (Xavier Gianolli) / L'Hermine (Christian Vincent) / Réalité (Quentin Dupieux) 


          Pour m'en remettre, j'ai pris un traitement à l'aide d'un pavot bleu tibétain. Mon périple de sherpa a pu continuer et mon attachement pour l'art cinématographique français a pu être décuplé (cf. Le cinéma français n'est pas totalement mort).
          J'ai visionné un joli petit film Marguerite de Xavier Giannoli (sorti le 16 septembre 2015), amoureux de l'Art et de l'espoir, joué brillamment par Catherine Frot au même rang que L'Hermine de Christian Vincent (sorti le 18 novembre 2015) menant avec sensibilité une histoire d'amour pas comme les autres, le tout orchestré par un Fabrice Luchini en retenu et dans la sincérité. 
          Puis, Réalité (sorti le 18 février 2015) de Quentin Dupieux nous offre un univers psychédélique bien loin des codes de narration connus jusqu'à présent et trouve une identité propre bien loin des réalisateurs plébiscités à tout bout de champ. « Kubrick mes couilles », comme dirait Alain Chabat.

          4 - Tomorrowland (Brad Bird)

          Puis, mon périple de Sherpa continue et pour mon plus grand bien avec Tomorrowland (20 mai 2015) de Brad Bird, projet original dans tous les sens du terme, perché, fou, fantasque. L'espoir peut exister grâce à la reconquête de ce qui est nécessaire à la sérénité. Il suffit juste de quelques « rêveurs optimistes » qui puissent annihiler enfin ce qui gangrène l'époque : le cynisme. « Le cynique est celui qui, lorsqu'il sent un parfum de fleurs, cherche le cercueil. » Henry Mencken. Ce n'est donc pas le pays de demain, mais d'aujourd'hui… So, what else ?






          3 - Ex-aequo - Love and Mercy (Bill Pohlad) / Le Pont des espions (Steven Spielberg) 
          Continuons… Love and Mercy (Bill Pohlad) est de loin un des meilleurs biopics qu'il m'ait été donné de voir. Ce film n'est pas qu'une simple biographie Wikipédia, il prend des risques pour la vérité et l'honnêteté. Mêlant jeunesse et maturité de Brian Wilson, Love and Mercy est porteur d'un regard humain sur le monde d'un artiste accompli. Selon moi, il arrive au même niveau que Le Pont des Espions de Steven Spielberg. Ce dernier n'est absolument pas une vision pro américaine de la Guerre Froide et apporte même de l'ironie quant à l'événement. Il accorde un intérêt certain pour l'autre camp. Ce film est original dans sa façon de raconter la situation : nous pouvons voir la construction du mur de Berlin, par exemple. Brillant d'humanité, Spielberg nous offre encore une fois de quoi rêver et Tom Hanks gagne en maturité et en simplicité.

          2 - Still Life (Uberto Pasolini)

          Presque arrivée au sommet, je vais vous parler d'un film qui m'a bouleversée et coupée le souffle en cette année 2015 : Still Life (traduit par Une belle fin) d'Uberto Pasolini. Film britannique et italien, sorti le 15 avril, Still Life subjugue par sa sensibilité à fleur de peau et sa simplicité à toutes épreuves. Il sait émouvoir sans trop s'épancher, et sait toucher tout en effleurant. Il est brillant de justesse et a une vision agréable de la mort, comme si le temps de ce film, la mort n'était plus inconnue et effrayante, et la vie plus attachante et attirante, comme si la mort et la vie étaient des douces amies qui sauraient mener vers une splendide éternité ! La vie et la mort ne font qu'une et Still Life l'exprime avec brio !









          ET ET ET ET ET ET...
          1 - Mad Max : Fury Road (George Miller)
          Ah quel bonheur d'accéder à ce dont on rêvait depuis le début ! Je suis arrivée au sommet ! 2015 est marqué par un grand film (et pas des moindres) sorti le 14 mai ! MAD MAX, FURY ROAD. Un George Miller accompli qui se dresse devant nous, une suite qu'on oublie devant l'écran, un univers réinventé (comme dans les volets précédents). Mad Max, Fury Road est l'accomplissement d'un point de vue, celui de son créateur qui, ne l'oublions pas, est un réalisateur éclectique. Il s'intéresse aux adultes comme aux enfants : Les Sorcières d'Eastwick, Babe, Happy Feet et le magnifique Lorenzo. La mythologie Mad Max continue et prend des risques. Mad Max est à prendre seul, sans identité, c'est pour cette raison que l'absence de Mel Gibson n'est pas réellement importante et pour cette raison que le personnage de Furiosa est beaucoup plus intéressant. Charlize Theron participe aux choix brillants de George Miller, qui nous délivre un opéra baroque, un concert gigantesque de corps et de décor(p)s à admirer… Merci Miller d'avoir marqué cette année 2015 !



           MENTIONS SPÉCIALES AUX FILMS D'ANIMATION (sauf En Route ! et Les Minions) : 
          Souvenirs de Marnie de Hiromasa Yonebayashi (14 janvier 2015)
          Gus petit oiseau grand voyage de Christian De Vita (4 février 2015)
          Shaun le Mouton de Richard Starzak et Mark Burton (1er avril 2015)
          Vice-Versa de Pete Docter (17 juin 2015)
          Le Petit Prince de Mark Osborne (29 juillet 2015)
          Miss Hokusai de Keiichi Hara (2 septembre 2015)
          Avril et le Monde Truqué de Franck Ekinci (4 novembre 2015)
          Le Voyage d'Arlo de Peter Sohn (25 novembre 2015)
          Snoopy et les Peanuts de Steve Martino (23 décembre 2015)




          MUMU

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          1 - Mad Max : Fury Road (George Miller)

          Il y a deux ans, Bong Joon-ho nous régalait de sa dystopie ferroviaire. Cette année, George Miller confirme que la S-F n'est pas qu'une affaire d'histoires infantiles et simplistes et que le mot "blockbuster" peut rimer avec "auteur". Un certain "snobisme" a trop souvent réduit George Miller aux deux premiers volets "cultes" de la saga Mad Max, oubliant le dernier volet du triptyque, le jugeant trop hâtivement ridicule  et/ou inutile (Beyond Thunderdome, 1985). Quant à Babe et Happy Feet, soit on les snobe, soit on ignore qu'ils ont été produits et réalisés par le même artiste australien. Il faudrait dépasser les idées préconçues sur certaines œuvres. Le "culte" consacré à certains films est trop souvent un arbre qui cache une forêt bien plus foisonnante et passionnante. Il serait grand temps de voir dans la filmographie de ce réalisateur admirable une très grande cohérence stylistique et thématique, de le considérer comme un auteur à part entière et pas uniquement comme "l'importateur" du genre post-nuke au cinéma. Quel que soit l'univers ou le registre qu'il touche, il en fait de l'or. Comme tous les volets qui l'ont précédés, tous uniques et INDISPENSABLES pour bien saisir l'essence de la saga, les dernières aventures de Max Rockatansky vont carrément à l'encontre de toutes les attentes pour proposer une quintessence de l'univers cinématographique de son auteur. Loin d'offrir un produit post-apo' noir, convenu et si attendu (un clin d’œil à Fallout se prend une mandale dès le premier plan), Miller n'est pas du genre à caresser le geek dans le sens du poil et propose une vision surréaliste et rétro-futuriste de notre présent, une énorme satire sociale, politique et religieuse masquée en simple course-poursuite burlesque et ubuesque. Du grand art, où chaque plan constitue une suite éclatante de tableaux vivants, et où le rythme frénétique mais jamais précipité nous rappelle les grandes heures du cinéma muet. Où comment toutes les technologies actuelles n'empêchent pas les plus grands de rendre subtilement hommage à la nature même du cinéma. Mad Max, un Buster Keaton new-age perdu dans le désert des Tartares... Non, je n'ai rien fumé. 


          2 - Le Pont des Espions (Steven Spielberg)
          Un Spielberg passé inaperçu, quand le monde entier n'avait d'yeux que sur les vaisseaux qui font piou-piou et les sabres qui font shling-shling... Dommage ! Si on pouvait reprocher à Lincoln un ton assez froid et des longueurs, Le Pont des Espions quant à lui est plus savamment dosé et signe un retour en forme du papy. D'un fait historique presque anecdotique, Spielberg retrouve de l’allant et signe une histoire intelligente, émouvante et non manichéenne. Loin de tout didactisme, le scénario bénéficie de l'écriture des frères Coen qui nous gratifient de quelques séquences "décalées" et humoristiques dont ils sont friands. Mais ne pensez-pas que le film ne tient que sur son script ! La mise en scène nous gratifie de plans léchés et intelligents, qui s'expriment sans  user du verbe. En outre, ce film résonne dans l'actualité et apporte une vision rafraîchissante, optimiste et humaniste. On en a besoin. 



          3 - Tomorrowland (Brad Bird)
          Tout comme son prédécesseur, encore un film passé plus ou moins inaperçu et encore une vision qui prône l'optimisme salvateur. Et encore un projet vraiment original de Disney (certes, inspiré par l'univers futuriste du parc d'attraction) qui échoue à remplir les salles, suite aux pourtant très divertissants Lone Ranger (Gore Verbinski) et John Carter (Andrew Stanton). A la Poursuite de Demain (merci la VF) est pourtant une oeuvre à (re)découvrir tellement qu'elle ruisselle du talent et de l'audace de son créateur, déjà auteur des formidables Ratatouille (un des meilleurs films sur la cuisine), Les Indestructibles (un des meilleurs Pixar et film de super-héros de tous les temps)  ou encore Mission Impossible : Protocole Fantôme (meilleur Mission Impossible, sans conteste). Vous allez me dire qu'un bon C-V n'est pas synonyme de "bon film", mais il faudrait être bien cynique pour ne pas apprécier ce voyage vers les rives jadis empruntées par Jules Verne et les grands visionnaires d'un futur reluisant...

          4 - Souvenirs de Marnie (Hiromasa Yonebayashi)
          Entre Vice-VersaShaun le Mouton ou encore Miss Hokusai, le choix fut rude pour distinguer au moins un film d'animation parmi les merveilles vues cette année. J'ai finalement décidé de défendre celui qui n'a vraiment pas déchaîné les passions, malgré ses belles qualités. Yonebayashi a mûri depuis le sympathique mais impersonnel Arrietty et ça fait plaisir. Il aurait été plus simple et plus lucratif de proposer une oeuvre maniériste et dépourvue de culot, de faire du sous-Miyazaki en quelque sorte... Mais le jeune réalisateur affirme son propre style, quelque peu éloigné des ombres écrasantes des vieux maîtres, et se prend malheureusement un gros gadin au box-office totalement injuste, précipitant le déclin du célèbre studio Ghibli. Ce dernier ferme néanmoins (temporairement ?) ses portes à la production de long-métrage avec cette adaptation radieuse d'une oeuvre littéraire touchante et nostalgique, sincère et juste. Une petite perle que je ne pouvais que conseiller ici. 


          5 - Love and Mercy (Bill Pohlad)
          Si j'avais su qu'un jour un biopic rentrerait dans mon top de l'année... Il faut dire que cette évocation de la vie de Brian Wilson repose sur de vrais idées de cinéma et non pas sur une hagiographie superficielle et poussive. En plus, on entend les Beach Boys. Que demande le peuple ?






            FLOPS 2015 :

            1 - Into The Woods (Rob Marshall)
            C'est l'histoire d'un tâcheron qui se prenait pour le nouveau Bob Fosse et qui produisait parmi les pires étrons que l'empire Disney n'eut jamais connus. Une bien belle histoire... Dommage qu'elle soit vraie, et que des spectateurs payent pour aller voir ça. 

            2 - Les Minions (Pierre Coffin)
            Banana- caca.




            3 - Kingsman (Matthew Vaughn)
            Voilà un film comme je les aime... PAS. "NON ! C'est fun !!!" Ben non, c'est nase. Une pseudo parodie de film d'espionnage débile charcutée au montage, enlaidie par les CGI et interprété par des têtes à claque.  Un produit estampillé "cool et fun pour les geeks", mais qui est surtout totalement dépourvu de scrupules, d'idées et de morale. Mention spéciale à la scène de l'église que d'aucuns trouvent totalement subversive, alors qu'il ne s'agit que d'une (très) longue désensibilisation à la violence très contestable. Et dire que certains ont reproché la même chose à Fury Road et ont encensé ce truc... hé ben. Vous voulez mes yeux ?
            4 - Night Run (Jaume Collet-Serra)

            Bon, bah... J'avais du temps à tuer ce soir-là. J'ai vu de la lumière ; je suis rentré. Et puis voilà quoi.
            5 - Jurassic World (Colin Trevorrow)
            La nostalgie de l'enfance n'a pas que du bon. Sans doute pas le pire étron vu cette année, mais ce choix exprime la même lassitude ressentie devant Star Wars, épisode 7 (et autres Terminator 5). Des suites/reboot/remakes qui se pensent plus malins qu'ils ne le sont réellement et qui ne prennent aucun risque artistique. Certes, c'est souvent divertissant, mais bon à être oublié sitôt le rideau retombé.  








            Et en guise de conclusion, quelques films choisis arbitrairement suivant l'humeur du moment :

            MENTIONS SPÉCIALES : 
            Foxcatcher de Benett Miller (21 janvier 2015)
            It Follows  de David Robert Mitchell (4 février 2015)
            Réalité de Quentin Dupieux (18 février 2015)
            Chappie de Neil Blomkamp (4 mars 2015)
            Shaun le Mouton de Richard Starzak et Mark Burton (1er avril 2015)
            Vice-Versa de Pete Docter (17 juin 2015)
            La Bataille de la Montagne du Tigre de Tsui Hark (17 juin 2015)
            Le Petit Prince de Mark Osborne (29 juillet 2015)
            Miss Hokusai de Keiichi Hara (2 septembre 2015)
            Seul sur Mars de Ridley Scott (21 octobre 2015)

            MENTION TRÈS SPÉCIALE DU FILM QUI AURAIT MÉRITÉ LE PODIUM (mais visionné trop tard) : 
            The Big Short de Adam McKay (23 décembre 2015)

            MENTION DU FILM PAS SI MAUVAIS QUE ÇA RÉTROSPECTIVEMENT (OU COMMENT JE TOURNE MA VESTE) : 
            Crimson Peak de Guillermo del Toro (14 octobre 2015)

            MENTION DU FILM QUI M'EN TOUCHE UNE SANS FAIRE BOUGER L'AUTRE : 
            Birdman  de Alejandro Gonzalez Inarritu (25 février 2015)
            Sea Fog, Les clandestins de Shim-Sung-bo (1er avril 2015)
            Sicario de Denis Villeneuve (7 octobre 2015)

            MENTION DU FILM PAS SI BON QUE ÇA RÉTROSPECTIVEMENT (OU COMMENT JE RETOURNE MA VESTE, PARTIE II) : 
            American Sniper de Clint Eastwood (18 février 2015)

            MENTION DU RÉALISATEUR FRANÇAIS QUI S'EST ASSIS SUR SA CARRIÈRE COMME DOUYOU S'EST PIQUÉ SUR UN CACTUS  : 
            Comme un avion de Bruno Podalydès (10 juin 2015)
            Belles Familles de Jean Paul Rappeneau (14 octobre 2015)
            Pension Complète de Florent Emilio Siri (30 décembre 2015)

            MENTION DU "BEAUCOUP TROP DE BRUIT POUR RIEN"... ET Y'EN A RIZ LE BOL :
            Star Wars, Le Réveil de la force de J.J. Abrams (16 décembre 2015)


            Et pour finir :
            LE BON CRU "WOODY ALLEN DE L’ANNÉE" (même si on l'a déjà  un peu oublié) :
            L'Homme irrationnel (14 octobre 2015)


                 Merci à toutes les rédactrices et rédacteurs de nous avoir livré en toute franchise leurs impressions personnelles. Merci évidemment à toutes nos lectrices et lecteurs de nous avoir suivi jusqu'ici... Et n’hésitez pas à réagir afin d'agrémenter le débat. Sur ce, espérons que l'année 2016 soit bonne et dépasse toutes nos attentes. Tiens, le dernier Tarantino est sur le point de sortir ?

                    Allez, quittons-nous là-dessus sans rancune :




            MUMU du Haut-Canif 
            (et tous-tes les contributeurs-trices)

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